Ce que tu penses
de l'autre constitue
ton paradis ou ton enfer.
La paix ne nécessite pas
deux personnes, il n'en faut qu'une.
Ça doit être toi,
le problème commence et finit avec toi.
Byron Katie
Ce que nous pensons des autres, mais aussi de nous-mêmes, peut constituer un paradis ou un enfer.
Or depuis l’expérience directe, les pensées passent dans la Conscience que je suis (sans en être séparées). Elles surgissent d’elles mêmes, disparaissent d’elles mêmes et peuvent prendre toutes les teintes possibles.
Y a t il adhésion, appropriation de ces pensées ?
Sont-elles vues pour ce qu’elles sont, de simples pensées qui passent et qui n’ont pas de réelle signification ?
Plus la reconnaissance de cet « espace conscient», en amont de tous les contenus qui la traversent, s’approfondit et plus il est facile de discerner ce qui est fiction de ce qui ne l’est pas.
En l’absence d’« ancrage » dans la Présence, les pensées s’enchaînent et créent toutes sortes d’interprétations et donc d’émotions, de sensations plus ou moins agréables. Les idées passent et sont rendues réelles. Nous voilà prisonniers d’un rêve qui la plupart du temps s’avère assez agité. L’hypothèse se transforme en vérité : l’autre, le monde devient l’agresseur (ou la victime). La plupart du temps dangereux.
Et si ces histoires, ces récits n’étaient plus crus ? A quoi ressemblerait la vie ? Se déroulerait de façon plus paisible ?
Dans chaque apparente interaction, ne sont projetés que mes propres jugements, mes propres croyances.
On ne rencontre que Soi.