Les croyances ne m'appartiennent pas, elles apparaissent sans "moi".
Quelle que soit la façon dont la recherche surgit, ce qui est surtout à observer, c’est que la personne ne l’a pas décidé, qu’elle n’est issue de la volonté de personne. Ce premier constat est essentiel, vraiment essentiel.
Et inutile de te demander quand elle prendra fin.
La recherche s’arrêtera aussi mystérieusement qu’elle a commencé, sans toi.
Annie. Une vie de l’instant.
Aucun contrôle possible.
La recherche a émergé un jour, sans mon consentement.
Et je ne peux décider de l’arrêter.
Ce qui me pousse est inconcevable, irreprésentable, insaisissable.
Ce qui me pousse n’a ni début, ni fin et n’a que faire de mon destin.
Ce qui me pousse et me tiraille est déjà libre.
Libre et sans intention, sans volonté.
Face à cette force irrépressible, je me découvre impuissante.
Sans autre choix que de suivre le mouvement (apparent).
Sans autre choix que de remettre ce que je crois être dans les mains de Ce qui est.
Et cesser d’attendre une fin.
Revenir ici et laisser aller le courant de vie.
M’y déposer, m’y reposer.
Me confier à cet illimité.
Cet infini présent qui se renouvelle à chaque instant, hors du temps.
Bienveillant.