La fatigue de (se) prendre en charge ?
De prendre en charge les émotions, les relations ?
Les douleurs, les situations (apparemment) extérieures ?
Cette fatigue, si je m’y abandonne, m’enseigne.
Je peux y voir l’illusion de devoir, de pouvoir contrôler.
Et lasse, cesser de me dérober.
Faire face et réaliser ce qui m’était caché.
La vie navigue d’elle-même, elle l’a toujours fait.
La danse de l’existence ne requiert ni n’exige ma compréhension.
Il m’est inutile de savoir par avance où chacun de mes pas va se poser.
La vie, en son essence, dans sa sagesse, sait ce qu’elle fait.
Aucun vent tempétueux contre lequel lutter.
Et si les résistances lâchent, je suis guidée vers des horizons inconnus, insoupçonnés.
En desserrant toute étreinte, toute saisie, je suis prise en charge.
Je suis portée, je suis vécue.
Et je suis la Vie elle-même, exactement telle qu’elle est.
Rien à modifier, à remodeler.
Tout est à sa place.
C’est là, au cœur de cette claire vision, que réside la véritable liberté.
La fatigue peut s’éloigner et l’énergie se renouveler..
La vie ne se demande rien